
Le poivre blanc de Sarawak est récolté sur l’île de Bornéo en Malaisie. Il est récolté à la main, grain par grain puis séché au soleil. Il possède des senteurs boisées et des notes de fruits frais. Il s’harmonise parfaitement avec une viande grillée, un dessert aux fruits rouges ou une poêlée de légumes de printemps.
Le poivre blanc de Sarawak est dominé par des arômes sauvages et des notes boisées d’écorces de cèdre.
En bouche, il possède une attaque longue et persistante ainsi qu’une pointe d’acidité. Ce poivre de Bornéo s’harmonise parfaitement avec des volailles rôties au four accompagnées de sauces crémées et avec du poisson de roche grillé comme le rouget ou la dorade.
Nous conseillons vivement de l’associer à un œuf à la coque avec des mouillettes de pain au levain, avec un foie gras en terrine à la fleur de sel ou avec un pigeon rôti.
Le poivre de Bornéo !
Le poivre blanc de Sarawak est cultivé au nord de l’ile de Bornéo et plus précisément dans la partie Malaysienne (Province de Sarawak). Les plants de poivrier se situent en pleine forêt pluviale ou vivent les célèbres orangs-outans de Bornéo. Le poivre de Sarawak bénéficie d’une indication géographique protégée depuis 2003. L’objectif de l’IGP est de promouvoir et de soutenir le travail des fermiers ainsi que de mettre en place une charte qualité, de limiter la zone de culture et de garantir l’origine du poivre au consommateur final. La récolte s’étend d’avril à septembre avec un pic en Mai et Juin.
M.Bajot, commissaire de marine honoraire, écrit en 1825 dans les « Annales maritimes et coloniales » que les Chinois ont introduit sur l’ile de Bornéo la culture du poivre à la fin du XVIII siècle. Le commerce entre Bornéo et la Chine, par le port d’Amoy était à cette époque très important. Les Chinois importaient du poivre, du camphre, des écailles de tortue, du clou de girofle, des bois précieux, etc. M.Bajot écrit par ailleurs : « Les Anglais furent longtemps dans l’habitude de porter à Bornéo des étoffes de bonne qualité, mais de petite dimension : ils prenaient, en retour, du poivre et de la poudre d’or ».